Points de repères pour l’alimentation de survie

Points de repères pour l’alimentation de survie :
– Les zones rurales sont à privilégier : au plus près de la production alimentaire.
– S’inspirer des anciens : comment faisaient-ils pour stocker leur alimentation et vivre en autarcie pendant plusieurs mois ?
– Accepter les nouveaux moyens de conservation alimentaire en étant conscient de leurs limites.
– Connaître les cinq facteurs principaux qui influencent la conservation des aliments : l’hygrométrie, la température, la lumière, l’oxygène, la concurrence.
– Connaître les principaux lieux de stockage de l’alimentation :
L’extérieur, la nature, les champs, la forêt, et le jardin avec sa serre, ses tunnels de forçage et ses couches froides ou chaudes (légumes vivants résistants au froid), ses locaux d’élevage (animaux vivants donc non périssables), ses silos à légumes enterrés, la flore et la faune sauvages, …
La cave (fraîche et humide) pour les légumes et certains fruits, la viande dans la graisse, les conserves, les boissons,… Le cellier (frais ou tempéré mais sec) pour les légumes secs, déshydratés, lyophilisés, l’ail, l’échalote, l’oignon, certains fruits, les conserves, viandes séchées ou fumées, sels, farines, semoules, les confitures, les biscuits, huiles, vinaigres, rations de survie, …
Le grenier (fortes variations de température, bien aéré) pour les céréales, les eaux de vie, …
Le logement (tempéré voir chaud, sec) pour les épices, la consommation hebdomadaire, …
Le réfrigérateur tant que l’électricité est disponible pour les aliments périssables à court terme.
Le congélateur tant que l’électricité est disponible. Préférer un petit modèle.
La chambre froide auto-construite (ou congélateur HS) dans la cave et/ou le cellier à rafraîchir avec de la neige ou de la glace produites par la nature.
– Connaître TOUS les moyens de conservation des aliments : en l’état, enfouissement, déshydratation, lyophilisation, appertisation, fermentation, fumage, surgélation/congélation, etc, … et se doter du matériel nécessaire.
– Privilégier les aliments non transformés et sains, multiplier les variétés d’aliments,
– Transformer soi-même les aliments pour les conserver : déshydratation, appertisation, …
– Constituer un stock important d’épicerie : huiles, vinaigres, sels, épices, farines, nouilles, sucres, miels, …
– Prendre plaisir à ce mode de vie, cuisiner, inventer, essayer, s’amuser, s’entraîner, …
– En tirer un profit économique : profiter du meilleur rapport qualité-quantité/prix et des opportunités (soyez à l’affût des promotions, approvisionnement au plus près de la production), transformer des produits simples en produits plus élaborés, profiter des saisons, valoriser directement son travail = travailler moins pour le système et plus pour soi, monter son stock progressivement (rester zen, ne pas s’emballer, réfléchir avant d’acheter, devenir radin en pleine conscience), éviter de jeter (valoriser tout au maximum), …
– Suivant les dates de péremption : 3 mois de stock est un minimum, 2 ans de stock ça commence à être bien.
– Surveiller les dates de péremption sans les prendre au pied de la lettre (il y a une bonne marge de sécurité), stockez ce que vous aimez consommer et consommez ce que vous stockez, faites tourner vos stocks, …
– Privilégier les cuissons au bois et solaire, sinon au gaz, éviter tout ce qui est électrique. Augmenter la proportion d’aliments crus.
– Cultiver la discrétion et l’indépendance.