Nul ne sait prévoir avec certitude l’avenir…

Bonjour
Nul ne sait prévoir avec certitude l’avenir, qu’il soit collectif ou individuel.
Un certain nombre de scientifiques et d’auteurs plus ou moins connus pensent que la probabilité d’un collapse général, qu’il soit financier, écologique, climatologique, social, communautariste, etc., est loin d’être nulle.
Citons par exemple Dennis Meadows ( rapport du Club de Rome), Simone Wapler (lettre Agora), Pablo Servigne et Raphaël Stevens (« Comment tout peut s’effondrer »), François Morin (« l’Hydre mondiale »), Jacques Attali (« Vivement après demain » … qui porte fort mal son titre), Jean-Michel Naulot (« éviter l’effondrement »), Michel Santi, Charles Sannat, etc,
Pour notre part compte tenu des guerres terroristes en cours, du chômage grandissant et de la pauvreté de certaines zones qui ne tiennent que par les subventions sociales, des bilans des banques systémiques équivalent au PIB mondial, du montant abyssal de dettes privées et de dettes publiques, des 700 000 milliards de dollars de produits dérivés, des QE à répétions, des limitations de disponibilité et de paiement en espèce, et des directives européennes en cas de crash bancaire, nous pensons que le collapse général pourrait suivre le schéma suivant, déclenché par l’effondrement d’une grande banque systémique entrainant celle de nombreuses banques « non systémiques »
=> Effondrement en cascade du système de distribution monétaire, fermeture des banques et des distributeurs
=> Impossibilité pour la majorité de la population d’obtenir du cash
=> Impossibilité de crédits et de paiement pour les grands et petits comptes
=> Effondrement des réseaux de distribution (électricité, transport, alimentaire, eau, traitement des eaux et des déchets, médicaments, santé, secours, etc)
=> Guerre civile communautaire et pauvres
Conséquences
La position des citadins, sans eau, sans électricité, sans chauffage, sans alimentation, ne sera pas tenable plus de quelques jours. Particulièrement dans les villes, des tensions extrêmes entre ceux qui n’ont pas et ceux qui ont « un peu » apparaîtront, sans parler bien sur des tensions communautaires qui éclateront très vite, obligeant les forces de l’ordre (dont les familles seraient dans des situations identiques) à boucler des quartiers entiers, et d’une loi martiale qui pourrait être instaurée, limitant tout déplacements.
La position des villageois ou des habitants des petites bourgades, habitués à plus de solidarité, proche des lieux de production agricole et souvent de sources d’eau, habitués à l’auto surveillance de voisinage, sans doute plus armée, sera plus facile.
L’état des lieux
Nous pensons que nous avons encore quelques années de « rustines » avant le collapse général, années qu’il faut peut être mettre à profit ; c’est l’objet de la proposition portée par HUMANUM
De très nombreuses fermes ou bâtiments, petites ou grandes propriétés agricoles sont à vendre, de très nombreux agriculteurs manquent de fonds pour créer des lieux d’accueils sur leurs propriétés.
De nombreux jeunes sortent avec des diplômes d’agriculture, de maraîchage ou de permaculture, mais ils n’ont en général pas de fonds pour s’installer dans une profession qui, de toute façon, ne leurs permet qu’à peine de survivre lorsqu’ils ont du emprunter pour leur installation (foncier et équipement).
D’un autre coté, de très nombreux citadins disposent d’économies qui leur rapportent très peu aujourd’hui. En cas de collapse économique, ils ne sauront pas où aller s’ils n’ont pas de famille ou de proches à la campagne, et même s’ils peuvent disposer sur le moment d’un peu espèces et de provisions, ils ne savent pas à quelle vitesse un état de pénurie et de guerre civile, de blocage des routes et autres joyeusetés pourraient s’installer.
Humanum propose de mettre en relation des Ruraux et des Urbains, via notre site gratuit de petites annonces
Les citadins souhaitant investir dans un « lieu de survie » utilisable en cas de collapse économique ou autre peuvent y faire leur demande.
Ces fonds seront utilisés à créer, chez les ruraux qui souhaiteront participer, des lieux d’accueil (appartements, chambres, habitations légères de loisir, stationnement de caravane ou camping car)
Les Ruraux qui disposent de ces ressources peuvent, sur ce site, déposer leurs propositions et disponibilités
Le rural assurera en cas de crash économique l’accueil, la nourriture, le chauffage et un minimum d’électricité au bénéfice des citadins déplacés ayant investi dans ces lieux de « survie » pour un temps déterminé. Les conditions contractuelles sont bien évidemment à déterminer, l’avocat de l’Association Humanum guidera et conseillera ses membres à partir d’un contrat type.
L’autonomie énergétique et alimentaire la plus complète sera recherchée, y compris eau de source ou de puits ou pluie filtrée, en plus de la « sécurité » active et passive du lieu : l’intégration proche d’un petit village agricole est souhaitable
En dehors de ces conditions, l’exploitant pourra évidemment louer les lieux que la participation de l’Urbain lui aura permis d’aménager et en faire, par exemple dans le cas de gîte à la ferme ou de chambres d’hôte, son revenu complémentaire.
Notre point de vue est que chaque investisseur/occupant éventuel doit choisir une zone de repli à moins de quelques heures de route de chez lui. Ces lieux de repli, ce que les « survivalistes » appellent « Base Autonome Durable » ne doivent pas être proche des routes importantes ni proche des grandes villes (>30 km d’une ville de >100000 h)
Voilà, nous vous donnons l’outil, gracieusement, sur ce site. A vous d’en faire l’usage qui convient, celui qui permettra sans doute de sauver des vies humaines.